PUBLIÉ 7 JUIN 2017
Votre enfant qui n’est pas encore un ado vous ment.
Vous avez la possibilité de modifier son comportement avant qu’il ne soit trop tard. Ado, s’il a été habitué à mentir sans que des limites soient mises, son expertise dans ce domaine risque d’être grande et vous aurez beaucoup de difficultés à renverser cette situation.
Le « mensonge » fait partie du développement de l’enfant. L’enfant prend conscience, entre 6 et 8 ans, qu’il peut tromper son monde, qu’il a donc un certain pouvoir. Il acquiert, à travers ce type d’expérience, son individuation. Rien de plus sain pour son développement.
Mais il y a des limites.
Le parent ne doit pas ignorer que l’enfant lui a menti. L’enfant à apprendre que la confiance se construit.
Au départ, un enfant mentira par peur d’être puni, par loyauté vis-à-vis de quelqu’un d’important pour lui, ou encore par besoin de se sentir rehaussé dans l’estime d’autrui.
Si cela marche, il prend conscience qu’il a du pouvoir sur l’autre.
La punition est un des dangers qui guette le parent, tout comme le laisser-faire. Dans l’un et l’autre cas, la tentation pour l’enfant c’est de mentir d’autant plus.
Le parent peut apprendre à mettre un cadre à l’enfant tout en ne le punissant pas. Par exemple : « Je ne cherche pas de coupable. De ce que j’ai observé, la vérité c’est….. et je souhaite que tu m’aides á réparer….. » De multiples façons de réagir existent en fonction des circonstances et de la personnalité du parent qui peut aussi y mettre de l’humour « Et tu sais, moi je suis la reine d’Angleterre !».
Et voilà qui arrêtera le processus sans nécessité de punir.